LA SOPHROLOGIE ET LA DOULEUR

LA SOPHROLOGIE ET LA DOULEUR :
« Il n’y a qu’une douleur qui soit facile à supporter, c’est la douleur des autres » René Leriche, chirurgien français (1879-1955).

UNE EXPÉRIENCE IMPOSSIBLE A PARTAGER :

Durant des siècles, la douleur a été vécue intimement, comme une expérience impossible à partager, impossible à quantifier et surtout impossible à soigner. Elle a été longtemps et largement sous-estimée par la médecine; est-ce parce qu’elle a toujours posé des questions difficiles à résoudre?

Les douleurs ont été longtemps minimisées, voire ignorées; certains n’hésitaient pas à rappeler la dimension rédemptrice de la douleur; les lacunes du savoir justifiaient alors une vision moralisatrice de la douleur. Aujourd’hui, la douleur n’est plus taboue, la souffrance ne peut plus être considérée comme une fatalité.

LA LUTTE CONTRE LA DOULEUR :

Une vraie spécialité faisant appel à une pluridisciplinarité. La douleur est toujours une expérience unique d’une personne porteuse d’une histoire, d’idées et de croyances, d’expériences antérieures, de motivations, dans un état physique et mental à un instant donné.
Le caractère douloureux du stimulus est variable d’un individu à l’autre, chacun réagit à sa manière face à la douleur. La sensation que perçoit la personne qui souffre a des caractéristiques spatiales, temporelles et qualitatives. Cette sensation représente la réponse affective et émotionnelle de l’individu à cette stimulation douloureuse, dans cette situation et à ce moment- là.
La douleur transforme profondément celui qui l’expérimente. Avoir mal longtemps, intensément, de façon répétée touche l’être dans son intégrité corporelle et psychique. La douleur diminue l’être humain, le mine et l’avilit. Le discours des personnes douloureuses est éloquent; elles parlent de leurs interrogations, leur intolérance à eux-même, aux autres, les blessures graves de l’estime de soi, la perte de confiance en soi jusqu’au désespoir, la lassitude, l’isolement, le repliement sur soi, prostrés sur cette douleur dont elles finissent par avoir honte, si difficile à exprimer, si difficile à raconter.

TRAITEMENTS DE LA DOULEUR :

Le retentissement, l’investissement psychologique, la symbolisation inconsciente de la douleur, l’expérience sensorielle affective et cognitive, expliquent l’intérêt de la pratique sophrologique dans le cadre des traitements de la douleur.
Cette pratique psycho-corporelle va permettre à la personne qui souffre de retrouver des sensations corporelles agréables, un apaisement physique et mental, de travailler sur la dimension anxiogène de la douleur. Le principe général de la sophrologie est de travailler sur la manière dont la personne vit sa douleur, dans le but d’un rééquilibrage dans son corps physique, affectif et mental.
Les techniques de sophro-analgésie, de visualisation positive ou même de relaxation, de détente simple vont permettre d’apporter un soulagement à la personne douloureuse. Ce travail s’inscrit dans une approche pluridisciplinaire de la douleur, en collaboration avec les médecins de la consultation douleur des hôpitaux et cliniques, les médecins traitants, tous les autres professionnels de la santé et d’autres approches dites « alternatives » ou « douces ».

Voir les dates des stages…

Ces articles peuvent aussi vous intéresser

]
Mots Clefs
42, ancestral, ancestrale, ancetre, ancetres, enfants, famille, genealogie, grand-mere, grand-pere, grands parents, loire, memoire, mere, methode descopem, mouvement oculaire, parents, pere, psycho-genealogie, racine, sophrologie, sophrologue, villars,974,la reunion, la réunion, Saint-étienne,réunion,bien-être